Au chapitre « intérieur » et malgré une finition plutôt éloignée des standards européens de l’époque (pour le coup), cette De Lorean proposait d’origine un équipement que la plupart des autres constructeurs avaient mis au catalogue des options : Climatisation, sellerie cuir, vitres et rétroviseurs électriques, fermeture centralisée, radiocassette… Avec une assise basse, une position de conduite « jambes tendues » et l’imposant tunnel de transmission (qui n’en est pas vraiment un), tout donne l’impression de se trouver au volant d’une voiture de sport.
Malgré tout, la « 12 » n’est pas ce qu’on pourrait appeler une « foudre de guerre ». Motorisée par le célèbre V6 2,8 litres PRV (Peugeot-Renault-Volvo) en position arrière accouplé à une boite de vitesse manuelle à 5 rapports ou automatique à 3 rapports (en option), les 130 ch semblent dérisoires pour lui offrir un dynamisme à la hauteur de l’impression de sportivité qu’elle dégage. Un choix de raison qui offrait l’avantage de répondre aux normes de pollution imposées aux véhicules d’importation et remplissait parfaitement le cahier des charges « étique » souhaité par John De Lorean.
Créateur d’origine roumaine, designer italien, moteur franco-suédois, châssis et usine de production britanniques… Cette DMC-12 est certainement la plus européenne de toutes les voitures américaines !